Afin d’obtenir une bonne avance sur une contre-attaque, vous devez être prêt à tenter votre chance et être prêt à courir souvent en vain. Dans cet exemple, cette tâche incombe aux ailiers (ce qui semble normal).

Les ailiers doivent apporter une grande attention aux tentatives de tirs sur le côté opposé, et si un tir d’aile ou d’arrière est tenté, ils doivent se placer sur la ligne des 9 mètres. Une fois que le tir est effectué, ils démarrent leur contre-attaque tout en gardant un œil sur le résultat du tir.

Les moments où l’ailier peut recevoir une passe et partir en duel avec le gardien :
- lorsque le tir est bloqué et le ballon récupéré par la défense – la course continue
- lorsque le gardien effectue une parade et récupère la balle rapidement : la course continue

Les moments où l’ailier va courir en vain :
- le tir est bloqué, mais les opposants récupèrent le ballon : retour rapide à son poste
- le gardien arrête le tir, mais la balle n’est pas récupérée rapidement : la course continue mais de façon modéré
- l’équipe adverse marque.

Les risques :
Le tir est contré par la défense ou le gardien, mais le ballon se trouve dans la zone où devrait être l’ailier. A ce moment-là, les opposants peuvent récupérer le ballon et aller tirer. De même après le tir contré, les opposants peuvent récupérer le ballon et attaquer dans l’intervalle laissé vacant par l’ailier.
Si on examine l’intérêt principal, il apparaît clairement : une course directe pour un duel avec le gardien
Si on examine les risques, il est évident que la balle peut atterrir n’importe où, et quand bien même les opposants récupèrent le ballon, le surnombre ne dure que très peu de temps.
L’inconvénient, où le joueur court souvent en vain, fait partie intégrante du jeu. Mais si cette phase n’est pas appliquée, le jeu devient statique et des occasions potentielles sont gâchées.